La section de Munich a organisé hier un débat participatif autour du thème de l’école, la formation et l’accès des jeunes au premier emploi, thèmes qui concernent tout le monde. Nous avions invité en tant qu’experte Michèle Bloch, ancienne présidente de la FAPEE, membre du Bureau national de l’ADFE-FdM en charge des questions d’enseignement : elle a ponctué le débat par des interventions marquées à la fois par la compétence et la gentillesse. Le public varié comprenait quelques enseignants, des étudiants mais pas seulement. Tous les âges étaient représentés entre 25 et 65 ans. Ayant mené le débat, je n’ai pas pris de notes, c’est donc de mémoire que je cite les thèmes abordés.
Pour ce qui concerne l’école : création de groupes de niveau pour que chaque enfant puisse avancer à son rythme, des contenus allégés, l’apprentissage de méthodes de travail, une initiation aux métiers manuels par l’intervention de professionnels à l’école, visite d’entreprises au niveau du collège, une orientation digne de ce nom, des écoles ouvertes le week-end et pendant les vacances pour encadrer les enfants qui en ont besoin par des éducateurs.
Pour l’enseignement supérieur : regrouper les multiples universités en pôle universitaire, intégration des grandes écoles dans ces pôles universitaires (discussion très vive …) ouverture des bibliothèques universitaires 24 heures sur 24, ce qui en même temps fournirait des petits boulots aux étudiants en charge de la bibliothèque.
Pour la formation initiale et continue : développement de la formation en alternance sur le modèle pratiqué en Allemagne, des passerelles plus nombreuses permettant à un jeune de passer le bac après une formation professionnelle, de faire des études supérieures, une valorisation de l’expérience professionnelle, la possibilité de garder le droit à la formation continue tout au long de la vie quel que soit le parcours, même après un long séjour à l’étranger.
La question des instituts de formation est posée, notamment leur coût.
Définition claire et encadrement des stages qui doivent être rémunérés au niveau du SMIC.
Débat sur les écoles françaises à l’étranger : leur raison d’être, (ce qui nous a amenés à parler de l’accueil des étudiants étrangers en France) leur coût et leurs difficultés. La question du sponsoring a été posée .
Un débat très animé limité à 3 heures mais qui aurait pu se prolonger encore, de nombreuses pistes, ce que montrera plus en détail, le compte rendu que nous enverrons à Désirs d’avenir.