Salah Hamouri

Courrier au Conseiller diplomatique Président de la République, Jean David Lévitte, le 13 février 2009

Monique Cerisier ben Guiga a appelé son attention sur la possibilité qu’a la France d’obtenir la libération de Salah Hamouri dans le cadre du prochain échange de prisonniers entre Israël et le Hamas.

En sa qualité de Sénatrice des Français établis hors de France, elle s’efforce de venir en aide aux Français retenus en otage ou détenus à l’étranger. Elle a rencontré M. Noam Shalit, soutenu son action et espère la libération prochaine de son fils. Je suis aussi attentivement le cas de Salah Hamouri dont elle a encore rencontré la mère à Jérusalem lors de mon dernier voyage. Salah est détenu depuis 4 ans pour un délit d’intention qui n’a pas été prouvé et condamné à 7 ans par le tribunal militaire d’Ofert . Il a été soumis au chantage du plaider-coupable ce qui ne signifie absolument pas qu’il soit réellement coupable. Toutefois, 7 ans de détention valent mieux que les quatorze qui lui étaient annoncé s’il refusait.

Ce garçon a 24 ans. Il ne sera pas placé sur la liste des détenus du Hamas tout simplement parce qu’il n’est pas membre de ce mouvement. C’est, de toute façon, un « trop petit poisson ».

Elle demande instamment que la France obtienne d’Israël que Salah Hamouri, Français par sa mère (son père ne peut lui transmettre la « nationalité palestinienne ») soit placé sur la liste des prisonniers politiques palestiniens libérés en échange de Gilad Shalit.