Présence bancaire française au Venezuela

De retour du Venezuela, où j’ai visité la communauté française, j'ai appelé l'attention de la secrétaire d'Etat chargée du commerce extérieur sur la présence de la France dans le secteur bancaire.

Avec la hausse du prix du pétrole, les demandes de financement de projet ont chuté, ce qui a entraîné une réduction considérable de l’activité des établissements.

Tirant les conséquences de cette situation, après Calyon en 2008, c’est au tour de la Société Générale de fermer son bureau de représentation au Venezuela. Ne demeure donc que la BNP Paribas, sans d’ailleurs de représentant sur place.

Cette position semble économiquement dangereuse à court terme. En effet, aucun établissement français ne sera en mesure de proposer de financement le jour où la demande existera à nouveau.