Convention Culturelle entre la France et l'Ouzbékistan

Intervention auprès du ministre des Affaires étrangères sur la nécessité de signer enfin, conformément aux engagements pris, la Convention Culturelle entre la France et l’Ouzbékistan et d'y inscrire l’Ecole Française de Tashkent.

En mars 2008, monsieur le ministre, vous assuriez que cette question serait un des points à l’ordre du jour de la rencontre franco-ouzbèke de mai 2008. Cet espoir a été déçu et l’école de Tashkent s’inquiète de son avenir.
Cette école, créée en 2001 et conventionnée depuis 2007, est à gestion parentale. Elle a réussi à se développer par la volonté et le professionnalisme de parents d’élèves français, mais aussi parce que nombre d’Ouzbeks, principalement diplomates, sont satisfaits d’avoir à leur disposition à Tashkent un enseignement de qualité. Cette école est en outre une des premières écoles à avoir pris en compte le financement intégral des professeurs envoyés par l’AEFE.
Or l’école de Tashkent n’a toujours pas de véritable statut et donc de reconnaissance officielle par les autorités ouzbeks. Faute d’un statut juridique, son avenir risque d’être compromis.
Je vous serais très reconnaissante, Monsieur le ministre, de faire prochainement inscrire à l’ordre du jour la signature de la Convention Culturelle entre la France et l’Ouzbékistan où figurera l’existence de l’Ecole Française de Tashkent. Outre qu’il en va de la pérennisation de cette école, ce serait un signe fort de reconnaissance donné aux parents de la communauté française d’Ouzbékistan qui ont porté et portent ce projet avec tant de succès et de rigueur.