LISTE DES ARTICLES

Situation des enseignants employés par la MICEL en Turquie

J'avai appelé l'attention du Ministre des Affaires étrangères et européennes sur la situation des personnes titulaires d’un contrat avec la MICEL (Mission de coopération éducative et linguistique).

En effet, cet établissement est doté de l’autonomie financière et il dépend du MAEE; sa direction est d’ailleurs assurée par le Conseiller de coopération et d’action culturel en poste à l’Ambassade de France à Ankara.

Le personnel enseignant français du lycée de Galatasaray à Istanbul, en particulier, s’inquiète des répercutions, chaque année plus importante, sur ses revenus de l’acquittement des frais, consécutifs à l’obtention des permis de travail et de résidence (Ikamet) qui sont intégralement à sa charge.

Ces conditions financières difficiles, lot de nombre d’enseignants français à l’étranger exerçant dans des établissements hors du réseau AEFE, sont encore exacerbées par la diminution de l’enveloppe des bourses scolaires et l’augmentation récurrente des frais de scolarité dans l’ensemble des établissements d’enseignement français à l’étranger.

J'ai demandé au Ministre d’étudier la prise en charge des frais d’obtention des permis de travail et de résidence des enseignants français du lycée de Galatasaray et, plus généralement, d’entendre le malaise de l’ensemble des personnels enseignants français hors AEFE qui, bien qu’ils constituent l’une des chevilles ouvrières du rayonnement culturel de la France à l’étranger, s’estiment sacrifiés.

Réponse du ministre:

Le ministre précise que l'Ambassade à Ankara est d'ores et déjà intervenue auprès des autorités turques qui lui ont notifié que le lycée Galatasaray ne pouvait bénéficier d'un traitement particulier quant à la réglementation mise en place, cette année, pour l'obtention de l'Ikanet.

Néanmoins, il a été décidé, lors du dernier comité paritaire de l'Université Galatasaray que celle-ci engagerait des démarches pour remédier aux difficultés de cette nature et que le Recteur veillerait à ce que cette question soit examinée de façon globale par la Secrétaire générale de l'Université, afin qu'un traitement équivalent soit institué entre les deux établissements. Il rappelle, par ailleurs que l'ensemble des huit autres établissements hébergeant des personnels détachés sous contrat avec la MICEL règlent eux-mêmes ces procédures liées à l'obtention du permis de travail et que les frais afférents ne sont pas pris en charge par la MICEL.

Il m'assure qu'il continuera d'accorder le plus grand intérêt à la situation des enseignants français dans nos établissements bilingues en Turquie et que les services compétents au sein de son ministère suivent le dossier avec toute l'attention qu'il mérite.


Publié le 02 mars 2009
Mis à jour le 11 juin 2009