Conséquences du projet de refonte du cadre et des missions du CCL de Douala
Relayant ma lettre au ministre du 23 avril pour laquelle je n'ai pas reçu de réponse, nous sommes intervenues avec Monique Cerisier ben Guiga pour saisir à nouveau le ministre des affaires étrangères des conséquences du projet de refonte du cadre ainsi que des missions du Centre Culturel Français de Douala. Ce projet porterait un coup sérieux à l’activité culturelle de la ville.
Des informations contradictoires circulent sur l’avenir du Centre. En particulier, la suppression annoncée de sa bibliothèque et de la salle de spectacles, lieux particulièrement populaires et fréquentés avec 3000 adhérents en augmentation de 5% cette année, pour la bibliothèque, et un fort taux de fréquentation des 225 places de la salle de spectacles.
Il est vrai que le quartier central de Douala où le CCF est installé pose des problèmes de sécurité. Mais le projet de déménagement du CCL suscite une incompréhension d’autant plus vive que le loyer actuel du site du CCL (choisi en 1994) est modeste, le bail ayant été renégocié en 2006 pour une période de 10 ans.
Ces éléments nous paraissent plaider pour un meilleur examen de la situation qui nous semble avoir été insuffisamment étudiée au regard des conséquences des suppressions de ces lieux d’échanges irremplaçables que propose le CCF et qui répondent aux besoins de la communauté de Douala. La révision à la baisse de ses missions et de la diversité qu’elles proposent ne se ferait pas sans entamer la qualité et le rayonnement de la culture française profitable à nos partenaires camerounais et leur propre créativité.
02 12 2009
