Conclusion d'un dossier : celui de la couverture sociale des prospecteurs français de CGG Veritas

Depuis octobre 2007, Monique Cerisier ben Guiga était saisie du problème de la couverture sociale des prospecteurs français de CGG Veritas qui travaillent à l’étranger et se montraient légitimement inquiets pour leur avenir : 500 prospecteurs sont en mission d’exploration en mer ou sur terre. Ils travaillent jusqu’à 8 semaines en continu, 12 heures par jour, pour une période de repos de 5 semaines minimum. Ils sont très exposés aux accidents de travail et aux maladies professionnelles. Plusieurs sont décédés et 300 d’entre eux ont été exposés à l’amiante.

Monique Cerisier ben Guiga a saisi du dossier M. le ministre Eric Woerth, ministre du Budget pour que la continuité de la couverture sociale de ces prospecteurs soit assurée et que leurs représentants syndicaux soient reçus, comme ils le demandaient, au ministère.

Les représentants des prospecteurs ont été reçus par la direction de la sécurité sociale et de l’inspection du travail et un compromis a été trouvé auprès de la direction de l’entreprise. Tous les prospecteurs ressortissants et leurs familles sont affiliés à la CFE depuis le 1er avril 2008 quelle que soit leur affectation. En plus de cette évolution, les 300 prospecteurs ressortissants en contrat « offshore » présents aux effectifs au 1er janvier 2008 peuvent réintégrer l’entreprise CGG Services avec un contrat français.

Monique ben Guiga se réjouit que la protection par la sécurité sociale sur les trois branches des salariés et de leurs familles ait prévalu.