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Inscription des jeunes bacheliers dans l'enseignement supérieur en France

Monique Cerisier-ben Guiga est intervenue le 12 février 2009 auprès de Mme la ministre de l'enseignement et de la recherche sur la situation des élèves français demeurant à l’étranger, titulaires d’un baccalauréat français, et qui souhaitent s’inscrire dans l’enseignement supérieur en France.

Dans sa réponse Mme la ministre a rappelé les termes de la circulaire du 7 janvier 2009 relative à l'inscription en 1ère année de l'enseignement supérieur des titulaires ou futurs tutilaires du baccalauréat français obtenu à l'éranger : "...un voeu pour une L1 (1ère année de licence, PCEM1, PCEP1), d'un candidat titulaire ou en préparation du baccalauréat français à l'étranger, est automatiquement accepté, sans examen de dossier, quelle que soit l'université ou la mention de L1 demandée par le candidat, à l'exception des L1 à capacité limitée pour lesquelles le candidat se conformera aux modalités définies par les établissements d'accueil..."

Pour consulter la circulaire, cliquer ici

Dans son intervention Monique Cerisier ben Guiga a insisté sur le fait que les futurs étudiants font très souvent acte de candidature dans des universités proches du lieu de résidence d’un membre de leur famille. Or il leur est parfois répondu, à Lyon par exemple, que leur candidature n’est pas recevable, le parcours demandé n’étant accessible qu’aux bacheliers de l’académie. C’est une disposition qui rend impossible l’inscription des Français de l’étranger.

Elle a rappelé que les difficultés auxquelles doivent faire face ces familles françaises résidant à l’étranger dont les enfants poursuivent leurs études en France sont multiples. Elles sont en premier lieu d’ordre financier : ces jeunes étudiants doivent se loger et recevoir de l’argent de leurs parents, les bourses étant rares et d’un montant insuffisant. Elles sont également d’ordre psychologique puisque ces jeunes découvrent très souvent la France pour la première fois à cette occasion.

 Il lui semble donc que leur permettre de s’inscrire là où ils peuvent bénéficier d’un accueil et d’une aide d’un membre de leur famille serait équitable : ils pourraient ainsi envisager des études supérieures dans des conditions plus favorables. Elle lui a demandé de prendre des dispositions permettant aux bacheliers français demeurant à l’étranger d'avoir la possibilité de s’inscrire dans l’académie de leur choix surtout s’ils justifient d’un accueil familial ou amical dans cette même académie.


Publié le 16 février 2009
Mis à jour le 30 mars 2009