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Journée parlementaire socialiste à Nantes

Le président du groupe socialiste à l’Assemblée nationale était l’hôte le 20 septembre dans sa belle ville de Nantes, de la journée parlementaire socialiste à laquelle participaient les deux sénateurs socialistes représentant les Français établis hors de France. Dans son discours de bienvenue, il a annoncé que ce serait sa dernière journée parlementaire comme président du groupe et, parlant du débat interne, il a souligné : « comme chaque militant, je vais devoir choisir et il m’en coûte. Pour moi, l’engagement envers l’un d’entre vous n’est pas, et ne sera jamais, le reniement des autres … Il n’y aura jamais d’adversaire pour moi au parti socialiste. Il n’y a que des compagnons des bons et des mauvais jours ».
Etaient présents les députés, sénateurs, députés européens, ainsi que les candidats désignés pour les prochaines élections législatives.

Parmi les interventions marquantes, celle de Robert Badinter à l’occasion du 25ième anniversaire du vote de la loi abolissant la peine de mort en France, un grand moment de notre histoire, celle de la volonté et des valeurs humanistes. C’est dans de tels cas que le PS fait acte de courage et d’unité : les deux conditions de la victoire. Rappelons que plusieurs députés de droite ont voté la loi, parmi lesquels Jacques Chirac et Philippe Séguin. À cette occasion, il a souligné que la peine de mort existe encore dans de nombreux pays (voir le dernier livre que Robert Badinter vient de publier). Nous devons donc continuer la croisade.

Après un échange avec les futurs candidats et des militants du PS sur la politique de l’emploi et sur celle du logement, François Hollande a prononcé le discours de clôture.

À noter que contrairement aux apparences, l’Europe progresse ! En dépit du non au référendum, les parlementaires socialistes ont pu entendre des messages de Poul Rasmussen, président du PES, et de Romano Prodi, président du Conseil des ministres italien et refondateur du centre-gauche de la péninsule.

Certains diront que la partie intéressante de la journée se déroulait en dehors de la salle, avec les déclarations – off – des uns et des autres sur les candidatures à la présidentielle. Lionel Jospin n’était pas là, DSK non plus qui participait à un colloque à New York. Le premier sera-t-il candidat, et si oui, cela mettrait-il en difficulté la candidature de DSK ? Ségolène Royal, Jack Lang et Laurent Fabius étaient là et sont intervenus brièvement dans les tables-rondes.

Richard Yung


Publié le 23 septembre 2006