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Pour la paix au Proche-orient

Fin janvier, Richard Yung et Monique Cerisier-ben Guiga ont signé l'appel pour la paix au Proche-orient lancé par sept personnalités.

Pour la paix au Proche-orient

Le 9 janvier, le monde entier saluait comme un atout de paix au Proche-Orient l’élection démocratique et ample de Mahmoud Abbas à la présidence de la Palestine. Le nouvel élu n’avait eu de cesse dans sa démarche de réaffirmer les espérances palestiniennes et de prendre fermement position contre la militarisation de l’Intifada.

On sait moins que pendant le mois de campagne 34 Palestiniens ont été tués après ciblage par les forces israéliennes. Mais le résultat du scrutin a dépassé ces actes inadmissibles pour œuvrer en faveur de la feuille de route. Des rendez-vous israélo-palestiniens furent alors pris et organisés.

Le 14 janvier, un groupe extrémiste palestinien a commis un acte inadmissible attaquant et tuant 6 Israéliens. Aussitôt Mahmoud Abbas a dénoncé cette violence. Mais le Premier Ministre israélien s’en est saisi pour annuler tout contact et a programmé des représailles en déclarant le Président palestinien responsable.

Les signataires estiment de la plus extrême importance que la communauté internationale, les membres du Quartet (ONU, Etats-Unis, Union européenne, Russie) et en tout premier lieu l’Union européenne obtiennent par tous les moyens des deux parties, palestinienne et israélienne, qu’elles ne laissent aucun incident, si intolérable soit-il retarder la prise de contacts sérieux en direction de l’application de la feuille de route.

Les signataires mesurent les efforts demandés aux uns et aux autres pour imposer la fin de toute violence et la faiblesse des moyens dont disposent pour ce faire les dirigeants palestiniens.

Les signataires demandent passionnément que la communauté internationale, dans l’urgence, promeuve aujourd’hui une négociation de bonne foi dans l’intérêt des peuples palestinien et israélien. Il est temps de supprimer les impossibilités de la paix par un cessez-le-feu mutuel garanti internationalement, voie permettant de sortir de l’immobilité de la guerre.

Liste des signataires au 19 janvier 2005

Raymond Aubrac, commissaire honoraire de la République
Monique Chemillier-Gendreau, professeur de droit international
Stéphane Hessel, ancien ambassadeur de France
Jack Ralite, sénateur, ancien ministre
Danièle Sallenave, écrivain
Jean-Jacques Salomon, professeur honoraire au CNAM
Bernard Stasi, ancien ministre.


Publié le 02 mars 2005