Comores

Nous avons reçu le 27 septembre le président de l'ADFE des Comores, Aboubacar Abdoul-Wahab. Il a fait état d'une nette amélioration des relations entre le poste diplomatique (ambassade et consulat) et la communauté française. Les années exécrables qui ont conduit les sénateurs à multiplier les interventions auprès du ministère des Affaires étrangères sur tous les cas de déni de droit des Français des Comores et d'attitudes racistes envers eux seraient passées.

Il faut maintenant réparer les dommages, d'abord sur le plan scolaire. De nombreuses bourses scolaires ayant été supprimées, le collège a perdu beaucoup d'élèves. L'ADFE des Comores veillera, en bonne collaboration avec l'Ambassade, à renverser la tendance pour que le collège se développe à nouveau. La demande des familles concerne aussi la création d'un second cycle car les adolescents sont trop jeunes au début de la seconde pour être livrés à eux-mêmes en France et ne peuvent partir à Mayotte où ils ne se sentent pas bienvenus.

Par ailleurs, le médecin du cabinet de l'ambassade n'a pas été remplacé. Les sénateurs interviendront pour qu'il le soit car le risque sanitaire est élevé aux Comores, avec des risques d'épidémies importants..