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Réunion au Quai d'Orsay

Le 22 février 2006, le ministre des Affaires étrangères a reçu les sénateurs représentant les Français établis hors de France (absents : Pierre Biarnès et Louis Duvernois), accompagné de Jérome Cauchard, conseiller diplomatique du Président du Sénat, d’Emilie Berger, chef adjoint de cabinet, et de Françoise Le Bihan, chef de service à la DFAE.

Tous les sénateurs ont exprimé leurs protestations contre la dégradation des conditions de fonctionnement des consulats et les mauvaises conditions d’accueil, tant des citoyens français que des nationaux des pays hôtes venant demander un visa ou des renseignements. Cette dégradation n’est pas imputable au personnel, le plus souvent dévoué et compétent, mais à l’asphyxie financière.
Le ministre a annoncé une réorganisation du MAE pour mieux le centrer sur ses missions, ainsi qu’une « rationalisation » de la carte consulaire. Il n’a pas fourni plus de détails. Nous sommes donc restés dans le flou, sauf à craindre qu’il s’agisse de continuer à fermer les consulats.
Un effort sera fait sur la télé-administration avec un financement de 4 millions d’euros, et la mise en place du projet RACINE qui permettra aux consulats de consulter et d’échanger des données.
Le Ministre a aussi annoncé une externalisation de l’examen des visas, sans donner là non plus davantage de détails.

Le ministre nous a annoncé la préparation d’un décret organisant le vote par internet. Il instituera un Bureau central du vote électronique, qui sera assisté d’un comité technique, ainsi que d’un comité composé entre autres de représentants de l’AFE et des associations représentatives des Français à l’étranger.
Une lettre à tous les Français inscrits, les informant de la possibilité du vote électronique, sera envoyée le 31 mars. Ils auront jusqu’au 22 avril pour déclarer qu’ils souhaitent utiliser cette possibilité.
Ils pourront voter entre le 10 et le 14 juin ; les résultats seront ensuite envoyés aux différents bureaux de vote.
A la demande des sénateurs le ministre a accepté d’ouvrir plus longtemps la période de vote, et de lancer rapidement une campagne d’information.

Le ministre a ensuite évoqué les questions relatives à l’enseignement du français à l’étranger. Il a rappelé les projets immobiliers qui seront développés en « partenariat public-privé », à Madrid, au Caire, à Londres, Tokyo, Moscou et Munich. Ces projets regroupent en fait des situations très différentes : nouvelles constructions, remises en état, valorisations de terrains.
Le ministre a enfin indiqué que le 9 mars, à l’occasion de l’Assemblée plénière de l’AFE, il inviterait les conseillers à un buffet-dinatoire.


Publié le 24 février 2006